Melbourne, jardin botanique
25/11/65
Mon cher Monsieur
Vous m'avez mis sous des profondes obligations par votre generosité, avec laquelle
vous avez estimé des faibles efforts, que j'ai fait pour les établissements scientifiques
de votre grand empire assez hauts pour me recommender aux bonnes graces de sa Majesté,
votre vaillant Mon[arch]
et pour ainsi me procurer [la de]coration du celebre ordre de S. M[au]rice & S. Lazare.
Je sens tres bien qu'il ne f[aut] pas prendre cette signe de g[race] du part de sa
Majesté comme une recompense pour mes effort[s] de me rendre utile aux hommes des
sciences d'Italie, mais plus comme un encouragement d'aider vos ouvrages pour le future.
Je suis f[latté] de cette marque de distinction de votre Monarch et de l'amitié que
vous, Monsieur, m'avez montré [et] j'espère de pouvoir me rendre [...]d'elle. C'est
une charme particulière pour moi de travailler pour une pays si favorable par son
climat a l'introduction de nos animaux et nos plantes. J'aurai à vous remettre une
varieté de choses et j'enjouis pour cela l'assistance de votre excellent Consul, le
Chevalier Biagi, le devouement et la zêle duquel je ne puis pas louer de trop. Je
vous envoi par cette malle par l'intervention de Mons. votre Consul à Alexandria des
graines frais de Li[vis]tonia Australis et
, pensent que vous ne pouvez pas avoir trop de ces nobles palmiers [en] Italie; et
une partie des graines [de]
et
de la nouvelle Zélande, arbres tres ornamentales et bien adaptées pour votre pays.
Si vous desirez auquune chose de moi veuillez le demander sans gêne. Le 5me. volume
de mes Fragmenta phytographiae Australiae sera bientot publié, aujourdhui je ne puis
vous [en] offrir que quelques numeros des [qu]’il sera finit vous recevrez une series
complete.
Les
e commencent à murir des graines aux Indes, vo[us] me permettrez b[ie]n de diriger
votre attention sur ce sujet, peu[t] être que votre Gouvernement po[ur]rait faire
des arrangement pou[r] l'introduction de ces arbres importantes de la aux regions
meridionales d'Italie, ou sans doute com[m’]ici elles reussireront dans les localités
humides.
Agreez, cher Monsieur, les sentiments les plus distingués du [...] de votre avoué
et reconnaisa[nt]
Ferd. Mueller.
Mons. le Professeur Parlatore
&c &c &c
Melbourne Botanic Garden
25/11/65
Dear Sir,
You have placed me under profound obligations by your generosity, by which you have
esteemed the feeble efforts I have made on behalf of the scientific establishments
of your great empire sufficiently highly to recommend me to the good graces of his
Majesty your gallant Monarch and thus to secure for me the decoration of the celebrated
order of St Maurice and St Lazarus.
I am well aware that I should not take this sign of grace on his Majesty’s part as
a reward for my efforts at rendering myself useful to Italy’s men of science, but
rather as an encouragement to assist your work in future. I am flattered by this mark
of distinction from your Monarch and by the friendship that you, Sir, have shown me,
and I hope to be able to make myself [worthy] of it. There is a particular charm for
me in working for a country so favourable in its climate for the introduction of our
animals and plants. I shall have a variety of things to send you and for that I enjoy
the assistance of your excellent Consul, Chevalier Biagi, whose devotion and zeal
I cannot praise too much. I am sending you by this mail through the intercession of
your Consul in Alexandria fresh seeds of
and
, thinking that you couldn’t have too many of these noble palms in Italy; and one
part of seeds of
and
from New Zealand, very ornamental trees well suited for your country. If you want
anything from me, do not hesitate to ask for it. The 5th volume of my Fragmenta phytographiae
Australiae will be published soon, today I can offer you only some numbers of it.
When it is finished you will receive a complete set.
The
e are beginning to ripen their seeds in the Indies, you will allow me to draw your
attention to this subject, perhaps your Government can make arrangements to introduce
these important trees from there into the southern regions of Italy, where they will
doubtless succeed, as here, in humid situations.
I am, dear Sir, with the greatest respect, your regardful
Ferd. Mueller.
Professor Parlatore.